Exposition avec Georges Sprüngli et Jacques Quoex

Jacques Quoex, homme de théatre nous présente une série d’œuvres inédites, tableaux à la gouache et mettant en scène ses drôles de personnages entre expressionnisme et cubisme, pour toujours surprendre le spectateur.

La peinture de Georges Sprüngli est pétrie de souvenirs et émotions. Portraits, personnages en pied, paysages en sont les ingrédients dont la combinaison intime crée une alchimie. Georges ne peint pas de paysages-cartes postales, pas de portraits qui montrent : il peint sa relation profonde à chaque sujet. De l’un à l’autre se dessine son histoire d’artiste et d’homme. Le geste du peintre devient alors la trace qui réunit deux vies, celle de l’artiste, celle du sujet. Le fil d’une esquisse, le mouvement d’un portrait ou d’un paysage en tendresse.
Paul Rassat.

Jacques Quoex a longtemps pratiqué le décor de théâtre. Il s’amuse à décomposer les formes pour les recomposer à sa guise. Celles des femmes se prêtent particulièrement bien à ce jeu. Elles sont très présentes dans ses toiles, poétiques, explosées, sexuées, sous toutes les formes possibles. Il n’aime pas cependant que son travail soit trop figuratif, trop lisible. « C’est la couleur qui bouge par elle-même et permet de circuler dans les toiles. Le manège que je peins dans beaucoup de toiles était très présent dans les pièces, avec beaucoup de personnages, des chevaux en carton. Un peu de Fellini dans mon travail… Je les décompose pour les recomposer différemment en puzzles qui ne sont pas dans l’abstrait mais dans l’abstraction. »
Paul Rassat

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